(Var Matin, le 20 décembre 2010)
Un ticket Escudero-Martel pour le PS
Nouvelles têtes pour un nouveau mandat ? Le Parti socialiste a présenté la semaine dernière à La Valette son ticket-choc qui tentera de chiper le poste de conseiller général à la droite lors des
élections cantonales de mars 2011. Un ticket inédit composé de Michel Escudero, 63 ans, conseiller municipal de La Valette et de sa suppléante (comme le veut la nouvelle réglementation),
Christiane Martel, secrétaire de la section socialiste du Revest.
« Je suis étonné que l'ensemble des autres
candidats ne se soient pas encore manifestés. Personne ne sait qui sera leur suppléant », confie Michel Escudero. Ce duo ne s'associe à aucune mouvance, aucun courant du parti socialiste. «
Nous sommes simplement derrière la secrétaire nationale, Martine Aubry. »
Inciter les gens à s'inscrire avant le 31 décembre
Ils se sont simplement présentés à la presse. Sans évoquer de programme ou de plan de campagne. « Nous avons des idées mais notre programme n'est pas encore
figé. Nous ne le présentons qu'en janvier, lors du lancement officiel de la campagne, explique Michel Escudero. Et si nous avons choisi de nous présenter aujourd'hui, c'est parce que les
inscriptions sur les listes électorales se terminent le 31 décembre. On voulait inciter les gens à aller s'inscrire. »
Car leur adversaire, ce n'est pas uniquement la droite. C'est surtout l'abstention pour cette élection locale. « On veut que la participation soit forte. Et nous aimerions lancer un appel à
une forte mobilisation dans les urnes pour que l'élection soit la plus représentative possible. » Si l'on ne connaît pas encore les grands axes de réflexion de ce ticket, ils confient
vouloir s'emparer des grands sujets de la société. « Nous étions au coeur de toutes les dernières luttes sociales. On veut continuer à se battre pour le logement, l'emploi, la dépendance, la
justice sociale, etc. »
Bref, des thèmes plus nationaux que valetto-valettois... « Tout est lié! On ne peut pas voter quelque chose à Paris et pleurer à La Valette. » Voilà une petite pique pour Christiane
Hummel...
Les autres candidats ne s'étant pas encore manifestés, le candidat
socialiste a précisé que son programme ne serait dévoilé qu'en janvier
lors du lancement officiel de la campagne. (Photo F. M.)
Dossier réalisé par Ma.D. et D. Allemand.
(Var Matin, le 11 mars 2008)
Christiane Hummel (69,22%)
a réalisé un score historique
« Je ne m'attendais pas à ça » : en débutant le dépouillement à la salle Couros, la sénateur maire sortant est plutôt agréablement surprise : « Il y a des bureaux où l'on
frôle les 80%, je ne m'y attendais vraiment pas ». Christiane Hummel, peu après 20 heures, a le sourire tendu, même si les premiers résultats sont rassurants : « C'est gênant,
voyez-vous. On nous donnait gagnants, mais nous avons tenu à faire une vraie campagne, au porte à porte ».
Les résultats finaux auront raison de cette première analyse : Christiane Hummel atteint un score quasi historique avec ce scrutin des municipales 2008, avec 69,22 % des voix. « L'adhésion des Valettois est totale. Nous allons donc poursuivre le travail ».
Conseil le 15 mars
Elle salue donc les deux équipes « qui ont travaillé dans la dignité et le respect ». Et annonce, dans la foulée, le conseil municipal du 15 mars, salle Couros.
À gauche, la défaite est bien évidemment amère.
Michel Escudéro confie :
« La Valette reste une terre de mission pour la gauche. On progresse avec 30,78 %, mais il nous reste à travailler. J'espérais faire mieux, mais l'expérience nous prouve que, malgré le retrait de M. Di lorio, il n'y a eu aucun report de voix sur la liste de gauche. »
Trinquier se retire
Autre nouvelle peu agréable pour la tête de liste : Alain Trinquier (P. C), fidèle au conseil depuis de nombreuses années, souhaite se retirer. Il ne siégera donc pas au conseil parmi les cinq élus désignés, et cédera son poste à Catherine Grodski.
Une nouvelle ère s'ouvre donc à La Valette avec un conseil bipolaire, où la nouvelle opposition pourra profiter de l'expérience d'Évelyne Jardillier, rompue à l'exercice. Une opposition qui devra faire mieux avec moins : ils ne seront que cinq contre huit lors de la précédente mandature.
G. K.-D.
Rappel des chiffres :
Résultats 2001
Le précédent scrutin avait vu la participation de cinq listes au premier tour :
Christiane Hummel « Pour La Valette » arrivait en ballottage favorable (44,82 %) devant Humbert Gurreri avec « Ensemble pour La Valette avec la gauche plurielle » (22,41 %), Claude Rollandin avec « La Valette Avenir et tradition » (11,09 %), D. Renaut avec « Le Front national Valettois pour un vrai changement » (7,36 %) et Antoine Di lorio « Réussir avec vous » (14,32 %).
Second tour :
Les résultats étaient les suivants : Christiane Hummel 52,71%, Humbert Gurreri 26,73% et Antoine Di lorio 14,32 %.
Légende de la photo :
Les deux candidats se saluent « après une camp ne propre et respectueuse », se félicitait Christiane Hummel. (Photo André Dupeyroux)
(Var Matin, le 5 mars 2008)
un petit tour… suffira
Christiane Hummel sur une voie royale? On est en droit de le penser après le retrait d'Antoine Di Iorio. Le leader de Forum 83 fort d'un immense travail de terrain était certainement en mesure de brouiller les cartes, mais le sort en a voulu autrement.
La sénateur-maire UMP n'aura donc qu'un rival ce dimanche, en la personne de Michel Escudéro, le candidat du Parti socialiste. Autant dire que les Valettois connaîtront dès dimanche soir le nom de leur maire. Et c'est bien ce qui inquiète Christiane Hummel à quelques jours du scrutin : que les électeurs pensent l'affaire entendue et ne se déplacent pas. Dans ce cas l'abstention pourrait semer le trouble et profiter à celui qui aura le plus motivé ses troupes.
Quel choix pour les électeurs de Forum 83?
Autre interrogation, quel sera le comportement des hommes et des femmes engagées aux côtés d'Antoine Di lorio ? De nombreuses personnes de gauche à l'image de Lucien Lesur avaient choisi de rejoindre les rangs de celui qui apparaissait comme l'outsider le plus sérieux. Que voteront-ils ? Le suspense reste entier même si Christiane Hummel dispose d'un matelas de 500 voix au vu des résultats du deuxième tour de 2001 (1).
Le défi national de Michel Escudéro
Politiquement, Michel Escudéro a choisi la même voie que Robert Alfonsi à Toulon, en plaçant le débat sur les questions nationales et les positions prises par Christiane Hummel au Sénat « en défendant l'inverse lorsqu'elle revenait dans sa commune ». Les Valettoises et les Valettois, qui ont vu leur cœur de ville énormément évoluer au cours de ce dernier mandat, seront-ils sensibles aux motivations de l'homme de gauche ?
Christiane Hummel fait fi de toutes ces données et avance. Elle a déjà programmé la reconversion du site du Centre Mobilisateur 94, a planifié le réaménagement de la zone des Espaluns « et la disparition de la verrue Barnéoud ».
Avec ses amis de Toulon Provence Méditerranée, elle est même parvenue à sortir le dossier du complexe aquatique durant la campagne électorale. Un atout face à un adversaire qui prônait l'implantation d'une piscine au CM 94.
En se présentant pour un deuxième mandat, Christiane Hummel a misé sur la confiance. Dimanche soir, elle pourra la mesurer au vu des résultats.
A. R.
(1) EN 2001
1er tour : Hummel : 44,81 / Gurreri : 22,41 % / Di lorio: 14,32 % / Rollandin : 11,09 % / Renand: 7,35 %
2ème tour : Hummel : 52,70 % / Gurreri : 26,73 % / Di lorio 20,55 %
(Var Matin, le 1er mars 2008)
Michel Escudéro
« pour mieux vivre ensemble »
Gros challenge pour le seul opposant à Christiane Hummel dans sa bataille municipale. Réunissant avant le grand jour ses partisans, au centre Albert-Camus, Michel Escudéro reçut en prélude le soutien de Pierre-Yves Collombat (PS), sénateur et conseiller général, par le biais de ses amis socialistes dont Bruno Maranzana, élu toulonnais.
« Pas facile d'être militant socialiste à La Valette, affirmait ce dernier. Conscient des nombreux obstacles sur ce terrain, aucune élection ne doit cependant être bradée ». Et l'élu toulonnais de comparer l'actuel maire de La Valette à « une Thatcher valettoise qui incarne l'idéologie d'une droite dure, au mépris des plus démunis ».
Alain Trinquier, fidèle opposant sous étiquette P. C. depuis de nombreuses années, enfonçait le clou : sur le refus du tracé de la future LGV, la nécessité d'un tramway seul moyen pour réduire la circulation et la pollution. Vivement applaudis, les deux intervenants ont laissé toute sa place à Michel Escudero, déclinant sa feuille de route dans un souci de « cohésion et d'efficacité : nous voulons affirmer à La Valette une autre vision de la société, celle du mieux vivre ensemble ».
Et, de poursuivre sur différents dossiers : « Quid des jardins publics au CM94 ? d'un règlement pour maîtriser l'inflation des panneaux publicitaires? De la sécurité et d'un commissariat ouvert 24h/24 ? De créations de pistes cyclables ? » La liste « Cap à gauche pour la Valette » s'engage, selon son candidat « à assurer la transparence et l'égalité de tous les citoyens face aux services publics ». Il cite la gestion de la SEMEXVAL, « dont les Valettois ignorent le fonctionnement exact ». Petite victoire, avec l'annonce de création d'une piscine : « C'est notre projet qui figure dans ce programme. Et c'est une première victoire pour nous ».
G. K.-D.
(La Marseillaise, le 16 février 2008)
un mieux vivre ensemble
C'est avec une certaine fierté que Michel Escudéro a dernièrement présenté sa liste d'hommes et de femmes de gauche (PS, PCF, MRC, PRG), et des sans partis qui ont en commun cette volonté de construire un « mieux vivre ensemble à La Valette ».
Parodiant madame le maire sortant UMP Christiane Hummel, « je suis fier de présenter cette liste composée de citoyens honnêtes et compétents », Michel Escudéro s'interroge : « La France serait-elle devenue une république bananière ? Habituée à être gouvernée par des associations de malfaiteurs incapables ? Je ne le crois pas et je pense que les Valettois ne peuvent désigner, lors des élections municipales, que des candidats qui désirent servir la commune ».
Ceci étant dit, il a présenté une équipe « à qui les Valettois pourront faire confiance pour défendre au mieux leurs intérêts ».
Et d'interroger sur la confiance : « La confiance ne doit pas rendre aveugle. La confiance ne se programme pas, elle se mérite. La confiance doit s'accompagner de transparence et d'éthique. Peut-on faire confiance à une candidate, sénateur U.M.P. qui ne veut pas afficher son appartenance politique à l'occasion d'une élection locale ? ». Et de poursuivre : « Quand 60% des Valettois ont refusé le T.C.E. (Traite de Constitution Européenne), peut-on faire confiance à la sénateur U.M.P. qui le fait adopter par voie parlementaire ? ».
Il rappellera les grandes lignes de son programme, tout en mettant l'accent sur les qualités de ses colistiers : « Une liste composée de femmes et d'hommes, uniquement motivés par la volonté de construire un mieux vivre ensemble à La Valette. Nos candidats ne recherchent pas les titres ou les honneurs. Ils sont impliqués dans les combats anonymes de la vie quotidienne, au sein d'associations diverses : parents d'élèves, syndicats, mutuelles, aide aux accidentés de la vie. Sensibles aux difficultés de logement, d'emplois, de santé, du handicap, ils s'engagent auprès des Valettois pour trouver des solutions à tous ces problèmes. Sur notre liste personne ne revendique une place particulière. Tout le monde met ses compétences au service de l'intérêt général »
GUY MOUISSE
Me contacter :
gmouisse@lamarseillaise.fr
La liste de Cap à Gauche :
- Michel Escudéro, Commandant de police Honoraire
- Evelyne Jardillier,Assistante de Direction, Conseillère Municipale (sortante)
- Alain Trinquier, Normalien, Professeur Agrégé (E.R. (=en retraite)), Conseiller Municipal (sortant)
- Françoise Benzanfour, Directrice Territoriale (E.R.)
- Lucien Ventre, Technicien de la Défense, syndicaliste et mutualiste
- Catherine Grodzki, Professeur des écoles, Responsable association sportive
- Christian Lechevallier, Analyste, ancien officier marinier
- Jacqueline Stalloni, Formatrice pour acidentés de la vie (E.R.)
- Christophe Antonini,Normalien, Agrégé, Docteur en Mathématiques
- Michèle Martin, Démonstratrice de vente, syndicaliste
- Franck Gozzo, Logisticien, Gérant de société
- Corinne Barbato, Educatrice spécialisée
- Lionel Xavier, Cadre équipementier honoraire à la S.N.C.F.
- Aline Sonza-Reorda, Agent S.N.C.F.
- Gérard Perelli, Ingénieur D.G.A. (E.R.)
- Suzanne Vandevelde, Responsable des collectivités (E.R.)
- Didier Vagnat, cadre bancaire
- Jacqueline Mortier, Agent France Telecom, syndicaliste
- Diouma Keita, Chaudronnier, Chantier Naval
- Aurélie Wallon, Etudiante U.T.V.
- Jean-Pierre Calistri, Professeur des écoles, Détaché au Centre Départemental de documentation pédagogique
- Sylvie Manfredini, Assistante familiale, syndicaliste
- Laurent Laplanche, Professeur de mathématiques
- Claude Clément, Bénévole dans une association caritative
- Roger Blanc, Agent E.D.F. (E.R.), syndicaliste, Trésorier de l'association F.N.A.C.A.
- Marie-Jo Guicciardi, Militante d'associations
- Jean-Louis Imbert, Ingénieur C.N.A.M. (E.R.)
- Renée Suraci, Rédacteur
- Olivier Gautier, Agent Commercial
- Corinne Guerrier, Adjoint Administratif Qualifié
- Jean-Yves Allain-Grandvalet, Ingénieur Divisionnaire d'Etudes et de Fabrications (E.R.)
-
Nathalie Aubin, Psychologue, Formation Professionnelle
- Jean-Michel Astier, Technicien D.G.A. (E.R.), Cadre d'association sportive
- Marguerite Van Gompel, Mère de famille nombreuse
- Thierry Faugeras, Chef de Projet dans le Bâtiment
(Var Matin, le 13 février 2008)
« Cap à Gauche » travaille
sur la proximité
Un Michel Escudéro railleur a présenté à la presse ses colistiers de « Cap à gauche pour La Valette » lundi soir. Des
citoyens « honnêtes et compétents », a souri le candidat de la gauche. « Je parodie la candidate UMP, qui
a commencé la présentation de sa liste en ces termes. La France serait-elle devenue une république bananière, habituée à être gouvernée par des associations de malfaiteurs incapables ? »
Question de confiance
Pour la liste de gauche, « l'Hôtel de Ville n'est pas une citadelle. Il s'agit de la maison de tous les Valettois, au service de tous les Valettois.
»
Le discours de Michel Escudéro a mis « la confiance » en avant. Elle « ne doit pas rendre aveugle, ne se
programme pas, elle se gagne, elle se mérite. Elle doit s'accompagner de transparence et d'éthique. »
Désormais seul en lice face au maire sortant Christiane Hummel, les attaques du candidat socialiste se font ciblées.
Les trente-quatre engagés.
Derrière le chef de file Michel Escudéro, 34 « hommes et femmes qui apportent leur expérience au service de leurs
concitoyens » : Evelyne Jardillier, Alain Trinquier, Françoise Benzanfour, Lucien Ventre, Catherine Grodzki, Christian Lechevallier, Jacqueline Stalloni, Christophe Antonini, Michèle Martin,
Franck Gozzo, Corinne Barbato, Lionel Xavier, Aline Sonza-Réorda, Gérard Perelli, Suzanne Vandevelde, Didier Vagnat, Jacqueline Mortier, Diouma Keita, Aurélie Wallon, Jean-Pierre Calistri, Sylvie
Manfredini, Laurent Laplanche, Claude Clément, Roger Blanc, Marie-Jo Guicciardi, Jean-Louis Imbert, Renée Suraci, Olivier Gautier, Corinne Guerrier, Jean-Yves Allain-Grandvalet, Nathalie Aubin,
Jean-Michel Astier, Marguerite Vangompel et Thierry Faugeras.
« Peut-on faire confiance à une candidate, sénateur UMP, qui ne veut pas afficher son appartenance politique à l'occasion d'une élection locale
? »
« Quand 60 % des Valettois ont refusé le traité constitutionnel européen au sénateur UMP qui le fait adopter par voie parlementaire ?
»
Michel Escudéro en doute et rappelle : « Quand, lors des dernières cantonales, la candidate UMP a immédiatement démissionné pour rejoindre le palais
Bourbon, n'a-t-elle pas trahi la confiance des Valettois ? »
Le candidat de gauche va plus loin et se demande « si demain, elle conserve la mairie, n'abandonnera-t-elle pas les Valettois pour d'autres activités
après avoir adoubé son successeur ? En aucun cas, la confiance ne doit être assimilée à un blanc-seing. »
R.S.
(La Marseillaise, le 17 janvier 2008)
S'il reconnaît que c'est un scrutin local, il ne perd pas de vu que c'est aussi une campagne politique indéniable. « Ainsi quand, madame la sénateur-maire vote toutes les lois proposées par l'U.M.P les conséquences sur la vie des valettois sont directes : La suppression de la moitié des fonctionnaires signifie au plan local moins d'enseignants dans les classes, moins de policiers dans les rues, moins de personnel soignant à l'hôpital...
La privatisation de GDF entraîne l'augmentation des prix du gaz. Avec les franchises médicales, chaque valettois paiera plus cher ses médicaments et ses examens médicaux ». Et de souligner : « Il faut que madame le maire assume localement ses votes au Sénat ».
Transparence et démocratie
Pour Michel Escudéro « il faut que l'opposition puisse siéger à TPM comme dans toutes les commissions municipales » Il demande que l'opposition puisse siéger aussi conseil d'administration de la SEMEXVAL, la société d'économie mixte. Partant de l'idée que cette société « une émanation de la commune » devient « bailleur de logements », le candidat de la gauche unie pense que : « l'opposition doit siéger dans la commission d'attribution de ces logements, autrement il s'agit du fait du prince ».
« Cap à gauche » sera aussi au côté des associations pour « s'opposer à une ligne à grande Vitesse (LGV) qui, non seulement ne présente pas d'intérêt pour l'aire toulonnaise, mais pèsera lourdement sur notre fiscalité et va détériorer la qualité de la vie de la Valette Nord ». Ils feront tout pour « accélérer » l'implantation du TCSP, « seul moyen de réduire la circulation et la pollution dans notre commune ».
Sur la gestion de l'eau Michel Escudéro propose, pour que cessent les augmentations permanentes du coût de l'eau « le retour de la gestion de cette ressource particulièrement précieuse dans notre région en régie municipale ». Même volonté pour les services de l'assainissement et de l'enlèvement des ordures ménagères « qui pèsent lourdement sur les impôts locaux ».
« Mon expérience d'élu au service des jeunes »
Dans cette dynamique à gauche la conseillère municipale socialiste sortante, Évelyne Jardillier, souhaite que 2008 « soit l'année du rapprochement, de la réussite et de l'unité retrouvée à gauche, oui je dis bien à gauche... ». Elle souhaite aussi vivement, en tant que femme élue socialiste que « La gente masculine change d'attitude vis-à-vis de la gente féminine qui la compose... Essayons de mettre à profit les valeurs humaines que nous disons partager en parole car celles-ci n'ont pas de sexe ni d'âge ni de couleurs ».
Pour Alain Trinquier, conseiller municipal sortant PCF qui a été élu pour la première fois en 1973: « Cette fois-ci, je suis sur la liste mais pas en position éligible ». Cette liste d'union de la gauche, qu'il a toujours souhaitée, il l'a soutiendra « avec mon expérience d'élu. Je connais les dossiers, je serai toujours là pour aider les jeunes et nouveaux élus ».
GUY MOUISSE
Me contacter :
gmouisse@lamarseillaise.fr
(Var Matin, le 16 janvier 2008)
Pour tous les Valettois.
« Je ne veux rien détruire, mais construire dans une autre optique. Il faut des échanges entre les quartiers. Tout ne doit pas être au centre-ville », martèle Michel Escudero, adversaire désigné naturel de Christiane humaine, sénateur maire sortant. « Il faut qu'elle assume ce qu'elle fait à Paris pour les Valettois. Enfin... Plutôt contre ! Par exemple, le vote de la taxe télé, la réduction des fonctionnaires, ce qui veut dire moins de policiers dans les rues, moins d'aides-soignantes dans les hôpitaux. La Valette compte une grande zone commerciale. À Paris, on vote pour l'ouverture du dimanche... Et la vie de famille ? Et la messe, le dimanche ? Le maire y pense-t-il ? Elle se réfère pourtant souvent à la paroisse... »
Sur son bilan, le premier magistrat sortant « se targue de comptes équilibrés. Elle a de la chance d'avoir de gros revenus en provenance de la zone commerciale... C'est la gabegie. Le cimetière paysager, l'avenue Gabriel Péri refaite à neuf 2 fois, le projet gigantesque de Baudouvin, qu'elle veut transformer en mini-Versailles... »
Quartiers et environnement au coeur de la campagne.
Autre souci du candidat socialiste : « la SEMEXVAL prend des prérogatives qui ne correspondent pas à sa mission première. Elle se met à bâtir pour les professions libérales avec la maison médicale de la place De Gaulle. Elle construit les Patios de La Baume : pourquoi la SEMEXVAL choisit-elle le grand chef qui va s'y installer ? et les bailleurs de logement, mais il n'y a pas de commission d'attribution... Et l'opposition n'y participe pas. »
Michel Escudéro entend, s'il est élu, rétablir l'égalité entre quartier. « Chaque euro dépensé en coeur de ville doit l'être aussi ailleurs. À La Coupiane par exemple. »
Le programme de « Cap à gauche » évoque également l'environnement.
« Je suis en opposition totale avec la Ligne à grande vitesse qui passerait par le Coudon, un désastre financier et écologique. » Au sujet de l'élargissement à trois voies de l'A 57, « il y aura un gros problème de santé dû au bruit. Un mur ne suffira pas... En plus, les routes sont saturées. Il faut accélérer l'implantation du tramway. »
R.S.
(1) société d'économie mixte locale d'expansion de La Valette.
(La Marseillaise, le 27 décembre 2007)
La Valette. Michel Escudéro conduira la liste de gauche unie.
Pour une certaine éthique
À quelques jours de Noël, Michel Escudéro a tenu à se présenter à la presse pour annoncer sa candidature à la mairie de La Valette.
Ce retraité de la police nationale part sous les couleurs du parti socialiste avec la ferme intention de rassembler l’ensemble de la gauche. Une candidature légitime car validée au plan national, ce qui faisait dire au candidat à l’adresse de ses compagnons de route qui ont choisi de faire alliance avec des candidats du Modem : « Il faut savoir où l’on se situe, il faut revenir aux fondamentaux : on est de droite ou de gauche ».
Ceci étant dit, la campagne officielle devrait prendre son envol en janvier, d’ores et déjà Michel Escudéro annonce la couleur : « Ma campagne sera politique. Madame la sénateur maire vote toutes les lois proposées par l’UMP, alors que ça a des conséquences directes sur la vie des valettois. On ne peut pas avoir deux langages, offrir un repas aux personnes âgées, tout en étant d’accord sur les franchises médicales et pour la suppression de l’exonération de la redevance TV ».
Au plan local il compte également modifier les rapports entre les quartiers : « On ne peut plus encourager l’implantation des résidences avec piscine privée, balnéothérapie et prestations de luxe d’un côté et refuser l’implantation d’un stade nautique et des installations sportives de l’autre ». En clair il veut « recréer du lien social entre les quartiers et au sein des quartiers ». Il souhaite aussi que l’effort soit fait pour la construction de logement social sur la ville « où plus de 1000 candidats attendent un tel logement ».
GUY MOUISSE
(Var Matin, le 24 décembre 2007)
Il est partant ! Investi par le parti socialiste, Michel Escudéro conduira « la » liste de gauche lors des municipales de mars prochain.
« Contre les deux listes de droite conduites par Christiane Hummel et Antoine Di Iorio ». Le ton est
donné. Michel Escudéro sera sans pitié pour celles et ceux qui entendent rejoindre le camp d’en face.
Une élection très politique.
À 60 ans, ce commandant de police honoraire entend profiter de cette campagne pour « revenir aux fondamentaux ». « Je serai accompagné de Communistes, de gens aux valeurs humanistes et de personnes de la société civile. Nous devons placer le débat sur le fond et pour cela ne pas hésiter à franchir les barrières de la commune. Nous sommes en négociation très avancée avec le Mouvement des Citoyens et le Parti Radical de Gauche ». Comme Robert Alfonsi à Toulon, Michel Escudéro saisira à bras-le-corps des sujets nationaux pour les ramener sur le terrain local. « Comment voulez-vous qu’il en soit autrement lorsque Christiane Hummel dit une chose à La Valette et fait l’inverse au Sénat ? ».
En termes clairs, Michel Escudéro conçoit mal que l’on puisse « distribuer des cadeaux aux anciens avec le sourire lorsque l’on a voté pour les franchise médicale, pour le paiement de la redevance TV par les plus âgés ». De même, l’homme de gauche, tendance Mélenchon, supporte mal « que le maire de ma commune accepte la suppression de postes de fonctionnaires ».
Équilibrer les quartiers.
Plus proche du terrain, l’ancien vice-président du CIL de Valsud souhaite rééquilibrer la politique communale. « Je ne vois pas pourquoi le centre-ville serait privilégié. Si on dépense 1€ dans le centre, il doit être fait de même dans chaque quartier ». Et comment ne pas évoquer la piscine, un des combats majeurs de Michel Escudéro. « Je défends ce projet comme le maire de La Garde et son opposant. Je souhaite que cette structure soit construite sur La Valette, je ne veux pas que Mme Hummel abandonne notre patrimoine foncier et favorise uniquement le secteur économique ».
Opposition au tracé des Métropoles de la Ligne à grande vitesse, transparence en politique et participation de l’opposition au conseil communautaire de TPM comme à la commission d’attribution des logements sociaux sur la commune, tels sont les autres axes que développera Michel Escudéro lors d’une campagne dont le coup d’envoi est fixé à la mi-janvier.
ALAIN REVELLO
Savoir +
http://michel.escudero.over-blog.com/
(Var Matin, le 10 novembre 2007)
Michel Escudéro (PS) :
"Lucien Lesur est passé en face, sur une liste de droite"
« Lucien Lesur a changé de cap. J’espère que lors du prochain conseil municipal, il ira siéger aux côtés d’Antoine di Iorio, à droite de l’UMP ». Michel Escudéro, élu par la
section valettoise du parti socialiste pour mener la bataille des élections municipales de mars 2008, s’il se défend de « toute querelle de personne », est sans concession.
L’alliance entre Forum 83 et certains dissidents du PS passe mal. Pierre Gautier, conseiller municipal, soutient Michel Escudéro, « personne la plus capable de mener la liste de gauche
en s’appuyant sur des convictions ». Il ne mâche pas ses mots. « C’est une triste affaire d’ambition personnelle dévorante. Au vu des capacités de Lucien, trois quarts d’entre
nous se sont prononcés contre sa candidature. Lui qui se dit porte parole des socialistes(1), il aurait fallu qu’il la porte plus au conseil municipal… Lucien Lesur est un homme
d’ambition, pas un homme de conviction. Il veut continuer d’exister à La Valette, mais ne changera pas Forum 83 de l’intérieur. »
Di Iorio, « copie d’Hummel »
Forum 83 n’est pas épargné. « En face, la liste est surtout ouverte aux composantes de droite… ». Ressortant un vieux tract, Michel Escudéro évoque deux anciens soutiens d’Antoine di Iorio : « Jacques Roux, ancien maire RPR de La Valette. Et Claude Rollandin, ancien leader local du RPF(2) qui jadis a fait alliance avec le FN. »
Le candidat socialiste bâtit une liste de gauche « avec les alliés traditionnels et la société civile. Et il ne s’agit pas de vendre son âme pour vaincre le sénateur UMP. Je ne suis pas prêt à m’allier avec des gens de droite, voire très à droite. »
Le secrétaire du PS valettois rappelle : « Depuis plus de dix ans, Di Iorio s’est toujours présenté contre nos candidats. Il est la copie d’Hummel. »
Des élections politiques.
Pour Pierre Gautier, « Antoine, je respecte l’homme. Mais le local de Forum 83 lui appartient. Les fonds lui appartiennent. Donc, au final, c’est un peu une démocratie à la Saddam Hussein, avec 99,9% de vote pour… » Au niveau de l’apolitisme, « ça n’a plus de sens, sauf dans les petits villages. Il faut des subventions pour financer les idées, qui sont des orientations politiques ».
Michel Escudéro développe : « Les élections municipales sont des élections locales, mais aussi politiques. Le maire sortant est sénateur UMP. Donc, il paraît évident que le deuxième parti de France soit représenté face à elle ».
RENAUD SANSON
Plus exactement : « du groupe de socialistes » qui ont rejoint Antoine di Iorio
Rassemblement Pour la France, parti de Charles Pasqua.
(Var Matin, le 12 juillet 2007)
Questions à Michel Escudéro
(président de l’association CM 94) :
« Non à l’aboutissement
d’un processus politique »
L’annonce par Christiane Hummel de l’acquisition du CM94 ne vous satisfait pas. Pourquoi ?
De tout temps, l’Armée a plaidé pour aménager ce site en équipements sportifs et notamment un stade aquatique. En 2001, lors de la campagne des municipales, un tel projet figurait dans tous les programmes et notamment celui de Christiane Hummel. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas et on privilégie des logements.
Le sénateur maire évoque un désengagement du ministère de la Défense en cas d’une construction d’un stade nautique ?
C’est, à mon sens, une lecture peu objective de ce que voulait la Défense au départ. Le sénateur maire a oublié qu’une piscine serait à tous les Valettois, aux élèves du lycée du Coudon et à ceux des deux collèges, aux écoliers valettois et aux étudiants de la faculté.
En matière d’équipement sportif, on note la création d’une piste de skate et le déménagement des tennis de l’Oustalet.
La piste de skate était attendue par tous, ce n’est pas une surprise. En revanche, combien de Valettois sont licenciés au tennis de l’Oustalet ? Ce sont donc des Toulonnais qui profiteront des installations valettoises.
Les terrains seront rachetés par la ville de Toulon.
Et pendant ce temps, Toulon récupère les terrains abandonnés par la gendarmerie avenue de l’Infanterie Marine. Franchement, nous sommes les grands perdants.
Que comptes-vous faire pour vous opposer à cet aménagement ?
Si la signature est réellement effective cet été, nous nous battrons pour que les terrains abandonnés par le tennis de l’Oustalet deviennent un stade nautique. Nous n’avons plus besoin d’étendre notre zone commerciale.
A.R.
(La Marseillaise)
La Valette. L’association « une piscine pour le CM 94 » conteste le projet de la ville sur ce terrain militaire, qui passe de zone verte en zone constructible.
« La piscine pour les Valettois,
elle est où ? »
Il rappelle que lors de la dernière campagne des élections municipales, il avait été convenu par l’ensemble des candidats, toutes tendances confondues, « que ce terrain devrait conserver son caractère d’espace naturel et qu’il était un lieu privilégié pour l’implantation d’un centre nautique et de divers plateaux sportifs ». Or aujourd’hui, fait remarquer Michel Escudéro, « la ville a acheté 10 hectares de ce centre de mobilisation 94, pour 5,2 millions d’euros où devrait être installé le Tennis-club de Toulon avec 18 courts, 127 logements pour la gendarmerie installée actuellement au Mourillon, 110 logements collectifs, 20 individuels et 45 maisons de ville. Dans ces logements en incluant ceux des gendarmes il y en aura 30% de sociaux ». Pour le président, « on est loin du projet initial ». Et d’insister sur le fait que « si ce projet aboutissait, les Valettois et l’Est de Toulon n’auront toujours pas de piscine alors qu’il y a une forte demande ». Et de poursuivre : « C’est une nécessité pour l’ensemble de la population, baby-gym dès le premier âge, aqua-gym pour les seniors, en passant par les scolaires dont l’enseignement de la natation est obligatoire, les sportifs et surtout les étudiants de la faculté où il existe une unité d’enseignement des STAPS (éducation physique et sportive), de plus cet équipement la qualification en pôle d’excellence de l’université ».
Tenant compte de l’avancée du projet, le président de l’association ne garde pas ses deux pieds dans le même sabot, et propose d’installer à l’Oustalet la piscine. « C’est l’endroit actuel du Tennis-club de Toulon. Si le projet de la municipalité se réalise, ces terrains seront libres et il pourront accueillir un centre nautique ».
GUY MOUISSE